L'Important c'est de Durer
2003, Chapelle de l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts, Paris
Durée: 20 mn
Dimensions variables
Environ 20 participants, bouteilles de vins, verres, fruits, table, nappe, bande son
C’était dans les années 80, ça se passait à Ghent en Belgique à l’occasion d’une exposition organisée par Jan Hoet, Chambres d’amis. C’est sans doute une des expositions qui m’a le plus marqué dans mon parcours d’artiste, une expérience très spéciale…Un rapport direct avec l’existence, essayer d’imaginer 50 artistes qui font le tour de la ville avec Jan Hoet pour visiter toutes ces maisons et de trouver celle qui conviendrait le mieux pour y réaliser une œuvre.
Ces habitants avaient accepté de mettre à la disposition des artistes tout ou en partie leur habitation pendants trois mois.
C’était la deuxième fois que je rencontrais Mario Merz en Belgique, et comme toujours dans ces situations les artistes se retrouvaient dans certains restaurants ou bars jusqu'à des heures tardives à discuter intensivement du sens que pouvait avoir une telle exposition.
Un de ces soirs dans une ambiance très enfumé, je me retrouve au comptoir en train de discuter avec Mario. A un moment donné, il saisit son verre vide dans une main et le remplit de vin rouge, il me regarde droit dans les yeux et me dit « l’important c’est de durer
2003, Chapelle de l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts, Paris
Durée: 20 mn
Dimensions variables
Environ 20 participants, bouteilles de vins, verres, fruits, table, nappe, bande son
C’était dans les années 80, ça se passait à Ghent en Belgique à l’occasion d’une exposition organisée par Jan Hoet, Chambres d’amis. C’est sans doute une des expositions qui m’a le plus marqué dans mon parcours d’artiste, une expérience très spéciale…Un rapport direct avec l’existence, essayer d’imaginer 50 artistes qui font le tour de la ville avec Jan Hoet pour visiter toutes ces maisons et de trouver celle qui conviendrait le mieux pour y réaliser une œuvre.
Ces habitants avaient accepté de mettre à la disposition des artistes tout ou en partie leur habitation pendants trois mois.
C’était la deuxième fois que je rencontrais Mario Merz en Belgique, et comme toujours dans ces situations les artistes se retrouvaient dans certains restaurants ou bars jusqu'à des heures tardives à discuter intensivement du sens que pouvait avoir une telle exposition.
Un de ces soirs dans une ambiance très enfumé, je me retrouve au comptoir en train de discuter avec Mario. A un moment donné, il saisit son verre vide dans une main et le remplit de vin rouge, il me regarde droit dans les yeux et me dit « l’important c’est de durer